mardi 4 janvier 2011

la neige en avesnois

Trente centimètres de neige sur route et beaucoup plus avec les congères

 Le centre ville d'Avesnes-sur-Helpe hier matin. Rue Cambrésienne, on avance prudemment.
Le centre ville d'Avesnes-sur-Helpe hier matin. Rue Cambrésienne, on avance prudemment.

Au blanc manteau qui recouvre l'Avesnois depuis le 4 décembre s'est ajouté, dans la nuit de jeudi à vendredi, une épaisseur supplémentaire de neigede 20 cm portant ainsi la hauteur de la poudreuse à 30 cm. Mais, c'est le vent qui est à l'origine de la difficulté de circuler en voiture sur certains axes comme la départementale entre Avesnes et Maroilles où des congères contraignaient, hier, les automobilistes à n'emprunter qu'une voie.


C'était à ce point délicat de rouler sur cette route, la D 962, essentielle à l'Avesnois, que les poids lourds n'y avaient pas accès. Hier matin, en vertu d'un arrêté préfectoral, les chauffeurs ont dû stationner sur des aires à la gare d'Avesnes, à la Rotonde, au lycée Jessé de Forest, au Relais des 3 Colombes à Étroeungt en bordure de RN 2 et au Robinson à Beaufort avec interdiction de "descendre" vers l'Aisne. Il ne leur restait plus qu'à partir vers la Belgique ou vers Valenciennes par la D 649. Au delà de ce problème de circulation pour les poids lourds, ce sont les personnes habitant une maison éloignée des axes de circulation principaux qui ont été pénalisées. Dès 8 heures, le premier adjoint de Dompierre déneigeait à coups de pelle le Chemin de Petit-Coutant conduisant à son habitation. Il renouait ainsi avec l'expérience du 18 décembre. Plus bas, à Saint-Hilaire, c'était la route longeant le lieu-dit la Repentance où des congères s'étaient formées qui se trouvait impraticable. Des cas qui ne sont pas isolés connaissant la géographie de l'Avesnois. En ville, à Avesnes, cela roulait mieux quand même. Et ce grâce au travail orchestré tôt le matin par Michel Boda, adjoint au travaux qui a bénéficié de trois nouveaux tracto-pelles en plus des deux de la ville pour déneiger. Ce sont les axes les plus difficiles qui ont été « attaqués » en premier permettant ainsi dès midi à la rue Léo-Lagrange d'être rouverte à la circulation. L'élu salue au passage les entreprises Bocahut et Lorban ainsi que la coopérative agricole pour la mise à disposition des ces tracto-pelles. Sans ces engins, les places avesnoises (plateau Chémerault, place Leclerc notamment) n'auraient pu être dégagées. Pas plus que des aires de stationnement n'auraient pu être aménagées pour permettre aux véhicules de stationner. « On n'a jamais eu autant de neige sur Avesnes » disait le monsieur urbanisme de la mairie. Ça oui alors ! À Maroilles, jeudi, les deux chauffeurs de poids lourds immatriculés dans le Luxembourg, qui ont été obligés de dormir dans leur cabine ne diront pas le contraire. Des Maroillais leur ont apporté à manger. Hier matin, on est venu les chercher. Quant à leurs deux camions, ils ont été tractés par le garage Bosseaux et entreposés sur un parking. Et le lait transporté ? Il n'est plus bon qu'à jeter !

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