samedi 29 janvier 2011

Musée du verre de Sars- Poteries

Bonjour à toutes et à tous, pour continuer avec nos pages culture en Avesnois, nous allons vous présenter aujourd'hui le Musée du verre de Sars-Poteries. L'origine du verre à Sars-Poteries Riche d'un sous-sol argileux et siliceux qui a suscité un passé potier, particulièrement au XVIIe et au XIIIe siècle, Sars-Poteries fut durant le XIXe siècle une capitale industrielle du verre creux, avec deux verreries qui produisait de la gobleterie entre 1802 et 1937. Au plus fort de leur activité, elles employaient plus de 800 ouvriers. Reste de cette période les "bousillés", des objets en verre réalisaient par les ouvriers durant leur temps de pause et pour eux-mêmes. La naissance du musée du verre Installé dans l'ancienne demeure du patron des verreries, le musée voit le jour en 1967 avec une première exposition dédiée aux "bousillés" mise en place par Louis Mériaux. Quinze ans plus tard, alors qu'à Paris, le Musée des Arts Décoratifs présente l'exposition "New Glass" du musée de Corning (USA), Louis Mériaux organise le premier symposium International du Verre Contemporain en France (1982). Cette manifestation permet alors de confronter les réflexions d'artistes internationaux comme Howard Ben Tre (USA), Ales Vasicek (CZ) ou encore Josef Tomecko (SK). Les oeuvres réalisées ou apportées à Sars-Poteries à l'occasion de ce Symposium constituent ainsi le premier ensemble de la collection de verre contemporain qui n'a céssé de grandir depuis. La départementalisation du musée apporte depuis 1994 les moyens nécessaires pour enrichir cette collection par une politique d'acquisition et permettre au musée de devenir un lieu d'échanges, de rencontres et de découverte du verre artistique contemporain pour tout un chacun.

 Le musée-atelier départemental du Verre possède la plus importante collection publique en France, d'œuvres contemporaines en verre. Elle rassemble une centaine d'artistes internationaux représentés par plus de 550 sculptures. Y sont exposées la plupart des grandes figures de la sphère contemporaine en verre artistique comme Stanislav Libensky (CZ), Gizela Sabokova (CZ), Antoine et Etienne Leperlier (F), Howard Ben Tre (USA), Toots Zynsky (USA), Keiko Mukaide (GB) ou encore Silvia Levenson (IT)



vendredi 28 janvier 2011

Visite du laboratoire U.R.I.A.N.E

Dans le cadre de notre semaine à thème liée au lait, nous nous sommes rendus au laboratoire URIANE situé à La Capelle dans l'Aisnes. Laboratoire interprofessionnel, URIANE réalise principalement  des analyses en vue du paiement du lait aux producteurs.  Les analyses essentielles effectuées à La Capelle sont le dosage de matière grasse et protéique du lait, le comptage cellulaire et la détection de laits mouillés. Le laboratoire effectue également des analyses dans le cadre du contrôle laitier et, réalise les analyses chimiques et bactériologiques en partenariat avec la direction des services vétérinaires. Situé à la limite de l'Avesnois, le laboratoire URIANE couvre une large zone d'action qui s'étend sur les départements de l'Aisne, des Ardennes, de l'Aube, du Loiret, de la Marne, de la Meuse, du Nord, de la Seine et Marne et de l'Yonne. Afin d'optimiser le ramassage des échantillons et la réalisation des analyses dans les plus brefs délais, les prélèvements sont réalisés par les chauffeurs laitiers et centralisés dans les laiteries puis, collectés par URIANE. Nous tenons à remercier madame Coupez, responsable qualité chez URIANE pour l'accueil sympathique et la visite pertinente des installations ainsi que madame Bossu, formatrice à Le Quesnoy pour l'idée même et l'intérêt de cette visite.

jeudi 27 janvier 2011

mercredi 26 janvier 2011

L'écomusée de l'Avesnois

Toujours plus loin, toujours plus haut, passer de l'agriculture à la culture, il n'y a qu'un vertigineux pas. Bonjour à toutes et à tous, nous vous proposons aujourd'hui d'ouvrir une nouvelle fois les portes de la culture avesnoise avec l'écomusée de Fourmies, témoignage d'une longue activité industrielle. Région rurale à l’identité forte, l’Avesnois connaît au 19ème siècle un développement industriel dans deux bassins très localisés : la vallée de la Sambre pour l’industrie lourde (métallurgie et sidérurgie) et le sud de l’arrondissement. C’est sur ce territoire que vont se développer à partir de 1850 les industries textile et verrière. Leur essor lié à l’évolution des techniques et des moyens de communication, va conditionner la vie de toute une population durant plus d’un siècle. Les crises économiques et sociales successives – dont celles de la fin du 19ème siècle qui conduiront aux événements tragiques du 1er mai 1891 et les conflits mondiaux aboutissent à la disparition quasi-totale de ces activités dans les années 1970. Dans la même décennie, l’agriculture connaît une grave crise. La mise en place des quotas laitiers en particulier va entraîner des conséquences socio-économiques et territoriales importantes. Les herbagers, contraints de trouver des palliatifs à la baisse de leur production laitière, vont entamer une politique de cultures céréalières. Le bocage est en péril, les haies disparaissent peu à peu, le paysage se transforme. C’est dans ce contexte de crise économique, agricole et sociale que va émerger l’écomusée. La naissance de l’écomusée de l’avesnois résulte de la volonté de Pierre Camusat, alors directeur du Centre de Formation Textile de Fourmies de sauver de la destruction des machines textiles construites entre 1880 et 1930. L’idée de créer un « Musée du Textile » naît au début des années 1970. Un premier projet culturel voit alors le jour avec l’appui du Centre Socio-Culturel de Fourmies en 1977. Parallèlement apparaît en France un nouveau concept muséographique : l’écomuséographie, qui place l’Homme au cœur de sa démarche. Ce principe fondateur des écomusées va s’appliquer à Fourmies. En 1978, une vaste opération de collecte - témoignages oraux, documents iconographiques, archives, objets relatifs à la vie industrielle et quotidienne - est lancée auprès de la population locale. Les écoles sont également mobilisées, les équipes de bénévoles se mettent en place. Après 10 ans de gestation, la première exposition de préfiguration d’un Musée du Textile à Fourmies est présentée en 1980 dans la filature Prouvost Masurel achetée par la municipalité : l’écomusée est né.


Le premier maillon du réseau écomuséal se construit sur les conseils du Ministère de la Culture aux époux Dubois, des industriels verriers à la retraite soucieux de préserver le patrimoine industriel verrier de Trélon. Ils se rapprochent de l’écomusée et l’atelier-musée du verre ouvre ses portes au public en 1982. L’écomusée devient « Ecomusée de la région de Fourmies-Trélon ». L’Ecomusée de la région de Fourmies-Trélon complète ses présentations avec l’arrivée de nouveaux sites : la maison de la fagne (Wallers-Trélon), la maison du bocage (Sains du Nord), puis en 2003, le musée des bois jolis (Felleries). En 2004, l’écomusée change d’appellation pour devenir « Ecomusée de la région de Fourmies-Trélon en Avesnois » avant de définitivement prendre le nom d’« écomusée de l’avesnois » en 2005. Après 25 années d’existence, l’écomusée de l’avesnois reste au cœur de la sauvegarde, de la collecte et la valorisation des patrimoines de son territoire. Il prolonge son discours en y intégrant la dimension sociale et associative pour mieux comprendre et faire comprendre les liens qui existent entre le passé, le présent et qui permettent de mieux préparer l’avenir, et cela dans le respect des principes énoncés par la Fédération des Ecomusées et des Musées de Société.

mardi 25 janvier 2011

Le jus de pomme en Avesnois...

Bonjour à tous, nous continuons aujourd'hui notre tour d'horizon des productions locales de tradition avec le jus de pomme. Terroir de tradition fruitière, l'Avesnois offre plusieurs variétés de fruits - pommes, poires, prunes, cerises, mures, fraises, à partir desquels sont fabriqués compotes, confitures, gelées, jus de pommes et de poires, cidre brut et cidre doux, vinaigre… La tradition arboricole fruitière du territoire s’affirma à partir des années 1870, notamment avec les villes de Le Quesnoy, Bavay ou Avesnes qui étaient de grands centres d’exportation vers l’Allemagne et la Belgique. Au cœur de la mosaïque bocagère, l’arbre fruitier hautetige a imprimé sa marque dans la construction du paysage. Depuis la fin du 19ème siècle, les éleveurs rentabilisent les prairies pâturées en y plantant des fruitiers. L’Avesnois possède, dans ses vergers haute tige, une diversité étonnante de variétés. Au-delà des multiples variétés de poires, de cerises et de prunes, on dénombre plus de 200 variétés différentes de pommes : pommes à couteau, à cuire, à jus ou à cidre, on peut toutes leur attribuer une utilisation particulière.


Afin de relancer la filière, longtemps menacée par la modernisation des systèmes peu adaptés au bocage, un groupe d’agriculteurs du territoire du Parc s’associe dans une production collective de jus de pomme, à l’initiative du Syndicat Mixte du Parc naturel régional de l’Avesnois. La marque "Produit du Parc naturel régional de l'Avesnois" a été attribuée au jus de pommes hautes tiges de l'Avesnois fin 2008. Les producteurs engagés dans cette démarche se sont fédérés au sein de l'Association "Vergers Hautes Tiges de l'Avesnois" afin de promouvoir leur produit.
Les variétés de pommes de l'Avesnois représentent un patrimoine haut en diversité :
  • l’argilière fait des fruits d’un beau calibre, d’un rouge très attrayant, à la chair très croquante. Leur conservation est de courte durée.
  • Les fruits de la belle fleur double sont de bonne qualité gustative lorsqu'ils sont produits sur des arbres bien développés, de préférence en haute tige. Ces pommes possèdent un bon calibre et l'épiderme se teinte de rouge à exposition ensoleillée. C'est une variété de fin d'automne.
  • La colapuis,
  • La lanscailler,
  • La boskoop, …